Il n’y a pas que les fonds de capital-risque et Bpifrance dans la vie des start-up. Ces dernières années, les Business Angels ont pris de plus en plus de place dans les tables de capitalisation des start-up en « early stage », seuls ou regroupés dans des clubs d’investissement. Parmi les noms connus, on trouve Thibaud Elzière, Chantal Baudron, Frédéric Montagnon ou encore Simon Dawlat.

« Plusieurs gros business angels historiques lèvent le pied depuis quelque temps. Ils attendent de faire des sorties ou investissent moins et donc avec plus d’exigences », remarque Charles Degand, cofondateur et président d’Angelsquare, banque d’affaires spécialisée dans l’amorçage. D’un autre côté, une nouvelle génération de jeunes investisseurs est en train d’émerger avec ses spécificités, comme le montre une étude d’Angelsquare en exclusivité pour « Les Echos ».

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Bien que ces jeunes investisseurs présentent une expérience plus limitée dans le domaine de l’investissement, leur enthousiasme pour les startups ne passe pas inaperçu. Ils investissent majoritairement des montants modestes dans chaque startup, mais leur approche stratégique et leur volonté de s’impliquer directement témoignent de leur engagement profond envers l’innovation.

Ces nouveaux venus dans l’arène des Business Angels tendent à privilégier les réseaux personnels pour dénicher des opportunités d’investissement, reflétant une préférence pour les relations de confiance et les recommandations directes. Ils diversifient également leurs portefeuilles en s’impliquant dans des secteurs traditionnels comme l’immobilier et les marchés financiers, tout en explorant activement des domaines plus risqués tels que les cryptomonnaies.

La dynamique d’investissement des jeunes Business Angels montre une propension à prendre des risques calculés, avec un pourcentage non négligeable allouant une part importante de leur patrimoine aux startups. Cette tendance révèle non seulement une confiance dans le potentiel de croissance à long terme des jeunes entreprises, mais aussi un désir de contribuer significativement à l’économie innovante.

Ces jeunes Business Angels français sont une force émergente qui pourrait redéfinir les normes de l’investissement en capital-risque. Leur approche fraîche et leurs méthodes novatrices promettent de dynamiser l’écosystème en offrant de nouvelles perspectives et en renforçant la culture du « give back » dans l’entrepreneuriat.